dimanche 27 février 2011

Un citoyen belge torturé au Maroc

AVERTISSEMENT: dans les informations qui se succèdent au fil des jours, il en est certaines que nous choisissons d'explorer au détriment des autres, non parce qu'elles seraient plus importantes, mais parce qu'elles nous paraissent prioritaires. Certes, ce choix est subjectif. Toujours. Nous l'assumons. 

Face aux secousses qui bouleversent les pays arabes pour le moment, et que nous relatons régulièrement dans ce Blog, l'on pourrait dire que le sort d'un individu isolé est secondaire. Cependant, à bien y regarder, à prendre le recul nécessaire pour tenter de comprendre au-delà des apparences, l'on se rend compte que tout se tient. Le sort d'un seul individu est lié à celui de tous les autres, à celui de la société et du régime politique dans lequel il vit, à celui de l'ensemble des citoyens qui luttent pour que soient respectés leur dignité, leur intégrité, leur libertés fondamentales, leur droit à l'expression et au respect, leur droit à l'égalité de traitement, quels que soient leur origine, leur statut, leur singularité à tous niveaux. Et dans le vacarme de l'insurrection de la rue arabe, il ne faut pas laisser certains régimes en profiter pour perpétuer leurs basses besognes, loin des caméras et des regards focalisés sur les évènements du jour.

Exceptionnellement, et parce que c'est un cas que nous avons défendu depuis le début, en guise de réflexion, nous vous proposons aujourd'hui  de suivre une émission qui relate la descente aux enfers d'un citoyen belge, victime d'une effroyable erreur judiciaire attestée par le non-lieu prononcé par le juge espagnol Baltasar Garzon après des années d'enquête, et doublée d'un inadmissible abandon des autorités de son pays, la Belgique, à son égard... Serait-ce parce qu'il existe chez nous et plus largement en nos pays européens un statut différent entre les citoyens "de souche" et ceux qui le sont devenus par choix, au fil du temps?... Les premiers méritant une attention plus soutenue des autorités de l'État que les seconds? Et s'il est avéré que tel est le cas, que se cache-t-il derrière les défenseurs de telles attitudes, sinon une xénophobie rampante et un racisme puant qui ne dit pas son nom?...

La question nous paraît grave parce que plusieurs indices nous poussent à penser que cette dérive est bien présente au cœur de certains gouvernements européens et celui de leurs adeptes de telles pratiques.

VOIR LA VIDÉO DE L'ÉMISSION: http://www.rtltvi.be/video/279514.aspx

27.02.11

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