lundi 4 octobre 2010
Passion sioniste à l'Université libre de Bruxelles?
Le 27 avril dernier, Olivier Mukuna, réalisateur de «Est-il permis de débattre avec Dieudonné?»(1) subissait déjà la censure. La projection de son film était interdite par les autorités académiques de l'ULB. Une fois de plus. Est-ce sa couleur de peau? Trop proche de celle de l'homme sur lequel il enquête? Trop journaliste? La réalité sur «l'affaire Dieudonné» fait-elle peur au sein de «l'institution du libre examen»? La révélation d'une censure injustifiée sous couvert de la critique d'Israël angoisse-t-elle?
Officiellement, le Librex et le Vice-recteur seront contraints de reporter la projection «pour des motifs tenant uniquement à l'organisation tardive de l'événement»(2)
Stendhal disait: «Qui s'excuse, s'accuse»(3). Peu importe, Mukuna a l'habitude des pressions politico-médiatiques exercées contre les institutions lorsqu'il veut s'exprimer en leur sein. L'Université Libre de Bruxelles (ULB) n'aura donc pas dérogé à la règle. Néanmoins, comme annoncé, la projection-débat aura finalement lieu à l'ULB. La reprogrammation est fixée au 20 septembre dans le plus grand auditoire de l'université: le Janson.
Principe: projection du film de Mukuna, suivie d'un débat entre quatre intervenants sur le thème de la liberté d'expression (chaque intervenant disposant de 15 minutes avant que la salle puisse intervenir et poser des questions ).
Il n'y a donc plus censure. Néanmoins, on atteindra au lendemain de la conférence du 20 un niveau encore plus alarmant dans le rapport de force: une campagne de dénigrement révoltante d'associations juives contre un chercheur de l'ULB afin d'obtenir son expulsion. Nous y reviendrons.
L'événement autour du film de Mukuna aura ainsi lieu. Mais dans quelles conditions? Le 6 septembre, le Librex propose une affiche douteuse pour annoncer l'évènement(4). Cette dernière, par son aspect graphique, minimise voire omet la projection du film, et met en avant l'historien Joël Kotek. Aussi, le créneau horaire choisi pour projeter le documentaire est complètement désavantageux (18h30). Qui plus est, la rentrée académique se déroulant le 20 septembre, difficile de faire de la publicité autour de l'événement. Comment avertir un maximum d'étudiants le jour-même de la projection? Cerise sur le gâteau: une semaine avant le débat, l'un des intervenants, Joël Kotek, impose la diffusion d'un montage vidéo réalisé par ses soins. Les trois autres intervenants n'auront pas le droit de prendre connaissance de ce «montage» (et le mot est faible) avant sa diffusion, tandis que Kotek a pu préalablement visionner le film de Mukuna. Débat impartial avez-vous dit?
Lundi 20 septembre. La projection d'«Est-il permis de débattre avec Dieudonné?» se déroule dans un calme relatif. 20 heures, le débat commence. Sont présents sur l'estrade: Souhail Chichah (chercheur en économie de la discrimination à l'ULB), Jacques Englebert (avocat spécialisé en Droit des médias, maître de conférence à l'ULB), Joël Kotek (politologue et historien) et Olivier Mukuna (journaliste indépendant). Après deux mots d'introductions assez fades (l'un du président du Librex, Louis Bersini et l'autre du Vice-recteur, Marc Van Damme, chargé de modérer les échanges), Joël Kotek prend la parole: «Il me reste extrêmement peu de temps comme vous le savez puisque mes contradicteurs ont eu droit à au moins 1h20 de film, je n'ai droit qu'à 15 minutes et donc pour essayer de démontrer qu'il y a des limites à la liberté d'expression et ces limites, ce sont bien sûr, les limites du racisme et bien, je vais montrer, je vais essayer de démontrer comme un historien, à travers des citations[...] que Dieudonné n'est pas un humoriste, il est tout simplement un acteur de la scène raciste contemporaine.[...]Regardez ce qu'est un antisémite, un raciste aujourd'hui».
Plusieurs choses troublent d'entrée de jeu. Premièrement, le public n'avait pas été averti que le film d'Olivier Mukuna s'intitulait «Gloire à Dieudonné, le magnifique». Nous avait-on menti? Il avait été annoncé que ce film s'intitulait «Est- permis de débattre avec Dieudonné?», qu'il s'agissait d'un échange contradictoire et critique en présence de l'humoriste et que, de fait, cela constituait une bonne base à un débat sur la liberté d'expression. De plus (nous auraient-on encore menti?) le projet de départ du Librex consistait à projeter le film de Mukuna suivi d'un débat contradictoire. Principe qu'avait accepté Joël Kotek. Mais le soir même, il s'insurge de cette projection! Comprenne qui pourra.
Deuxièmement, nous ignorions que le travail d'historien consistait à décontextualiser les propos d'un individu sur lequel on travaille. On ne savait pas non plus qu'il fallait mettre en avant des personnes de son entourage pour l'attaquer par substitution et enfin, qu'on pouvait couper un individu en plein milieu de sa phrase afin de prouver sa thèse de départ! C'est bizarre, en sciences politiques, ce genre de procédés porte un nom... Attendez, lequel déjà? Ah oui! Propagande. Sans nul doute, le montage de 12 minutes signé Kotek a franchi toutes les bornes de la malhonnêteté intellectuelle.
Quelques heures à peine après la fin du débat, la première réaction émane de la députée bruxelloise Viviane Teitelbaum (MR) sur le site du Centre communautaire laïc juif (CCLJ). Elle écrit: «[...]le débat sur la liberté d’expression est noble. Ce qui ne l’est pas, en revanche, c’est la haine du Juif. Et quand elle transpire à travers le discours d’un chercheur à l’ULB c’est grave.[...]Souhail Chichah chercheur à l’ULB, explique, entre autres, que les Juifs venus des pays de l’Est pour fuir les nazis étaient «sales». Il pense que le MR et le PS ont tort de diaboliser l’extrême droite, il tient des propos vomitifs sur la Shoah, mais surtout il hait Israël. Car au fond, c’est bien de cela qu’il s’agit, pour lui, pour Mukuna[...]. Ils ont la haine du Sioniste, du juif sioniste, du Juif...»(6). Revenons sur la première accusation. Souhail Chichah a-t-il réellement dit que les Juifs venus des pays de l’Est pour fuir les nazis étaient «sales»? Il l'a dit. Mais lors d'un développement bien plus étayé et apparemment trop complexe que pour que Teitelbaum en fasse état dans sa réaction. Voici ce qu'a dit exactement M. Chichah: «[...]des gens comme Balibar et Wallerstein parlent d'antisémitisme généralisé lorsqu'ils évoquent, je cite, «l'arabophobie contemporaine particulièrement en France». Alors, qu'est-ce qu'ils veulent dire par là?[...]C'est de dire qu'aujourd'hui les descendants ou les personnes qui sociologiquement sont les plus proches des juifs exterminés ou déportés par les nazis, aujourd'hui, c'est qui? Et bien, ce sont les Roms, ce sont les sans-papiers. Pourquoi? Il faut relire Liebman,[...]90 à 95% , selon les sources, des juifs en Belgique dans les années 40 étaient des immigrés, des exilés, des gens qui fuyaient certains le nazisme, qui venaient de Pologne et donc, vous voyez que c'était des gens qui ne parlaient pas bien le français, qui n'étaient pas très propres, qui posaient même des problèmes à l'école […] Ils étaient sales comme le sont aujourd'hui les Roms, ils étaient sales comme le sont aujourd'hui les pauvres de l'Europe. Et c'est, en ce sens là, qu'aujourd'hui, on peut parler d'antisémitisme généralisé dans la politique répressive d'un Sarkozy[...]». Tout ce qu'en retiendront les membres du CCLJ présents dans le Janson sera donc: «Chichah a dit que les juifs sont sales»! Quant à écrire qu'il pense que le MR et le PS ont tort de diaboliser l’extrême droite, Vivianne Teitelbaum souffre soit de problèmes d'audition soit de problèmes de compréhension. Ou les deux? Souhail Chichah a, en réalité, mis en avant le fait que les partis traditionnels partaient des mêmes prémisses que l'extrême-droite, à savoir l'idée que «l'étranger est un problème» et qu'il était donc difficile pour le parti socialiste et le parti libéral d'avoir un débat ouvert avec l'extrême-droite. En aucun cas, il n'a insinué qu'il serait de bon ton de ne pas diaboliser l'extrême-droite! Quant aux «propos vomitifs sur la Shoah», nous n'en avons pas trouvé la moindre trace en visionnant la vidéo intégrale du débat (disponible sur internet)(7).
Et enfin, Israël. Certes, S. Chichah a laissé paraître une condamnation de cet État en déclarant: «Israël est un État raciste, ségrégationniste et colonial». Cette critique pose problème à Vivianne Teitelbaum car, comme beaucoup de sionistes, elle pense qu'antisionisme rime avec antisémitisme. Rappelons dès lors qu'il existe une différence fondamentale entre se montrer critique et hostile à l'existence ou à l'extension de l'État d'Israël en tant qu'État juif (engendrant par là, l'existence de citoyens de seconde zone) et détester les juifs parce qu'ils sont juifs! Différence fondamentale qu'il faudrait d'ailleurs également rappeler à Claude Demelenne qui a écrit sur le blog de Teitelbaum, le jeudi 23 septembre: «La gauche[...] était jadis au premier rang dans la lutte contre l’antisémitisme. Cela ne semble, hélas, plus être le cas aujourd’hui. Une partie de cette gauche fait preuve d’une grande indulgence envers ceux qui diabolisent le sionisme, Israël et tous les démocrates défendant le droit de cet État à se défendre face aux fanatiques du Hamas, qui veulent le rayer de la carte»(8).
Le problème n'est donc plus Dieudonné. Le problème, c'est Israël. A la sortie de ce débat sur la liberté d'expression, il était évident que cette dernière n'existe plus concernant l'État hébreux. Toute critique émise à l'encontre d'Israël est considérée comme raciste et dangereuse. Tous les antisionistes seraient-ils des extrémistes fanatiques? Et d'ailleurs, en suivant la logique de Demelenne et Teitelbaum, les juifs qui critiquent Israël seraient eux aussi … antisémites? Ils auraient la haine d'eux-mêmes? Restons sérieux. On évoque un débat universitaire, que diable! Cessons là le chantage à l'antisémitisme et l'instrumentalisation de la Shoah afin de faire passer son interlocuteur pour un raciste, extrémiste et antidémocrate!
Autre communiqué, celui de deux organisations d'étudiants juifs qui déclarent: «L’UEJB et l’EUJS sont choquées par le climat de tension et d’intimidation à l’égard des Juifs et de l’Etat d’Israël qui a caractérisé toutes les interventions ainsi que celles d’une large partie de l’assistance»(9). Rappelons que toutes les interventions n'ont pas portées sur Israël et qu'aucune intimidation n'a été exercée à l'encontre des juifs présents. Par la suite, l'UEJB continuera sa campagne de dénigrement en publiant une vidéo de propagande sur le site Youtube. Cette dernière décontextualise, une fois de plus, les propos de M. Chichah(10). Le 23 septembre toujours, c'est le Parti Populaire (PP) qui «appelle les autorités de l’ULB à sanctionner les responsables de cette perversion du climat académique et à préserver le débat d’idées de toute pollution antisémite et négationniste»(11).
Heureusement, le jour-même, Le Soir publie un article s'intitulant: «L’ULB accusée de pétrir la haine du Juif» (12) recontextualisant de manière objective le débat du 20 septembre et accordant un droit de parole aux deux parties. En outre, Le Soir publie deux «cartes blanches». L'une de Jacques Englebert et l'autre de Maurice Sosnowski. Passé maître en matière de mélodrame, ce dernier déclare: «Le débat était orienté, haineux et les dérapages si nombreux que la démocratie a été bafouée»(13). Sosnowski écrit de surcroît une lettre ouverte au président du Conseil d'Administration de l'ULB dans laquelle il demande au CA de réagir et de condamner «ce qui s'est passé dans notre maison car je suis attaché aux valeurs ULBistes». Par réagir et condamner, Sosnowski entend: avoir la tête de Souhail Chichah. En déclarant: «M.Chichah, assistant à l'ULB, n'arrêtera pas de franchir la ligne rouge par des propos vomitifs sur la Shoa ou sur les Juifs venus des pays de l’Est pour fuir les nazis, les qualifiant de «sales». Aucune réaction de notre Vice Recteur.», il invective ensuite ce dernier et ajoute: «En temps que membre du corps académique de l'ULB, j'ai honte qu'un assistant de notre université soit autorisé à gaver ses étudiants de propos haineux». Il demande par conséquent au CA de réagir. Implicitement mais de manière évidente, la demande de Sosnowski est donc l'éviction de M. Chichah de l'ULB. Il s'agit là d'intimidation de la part du CCOJB. Ses membres font des insinuations mensongères et tente d'isoler S. Chichah au sein de son université et par là, de le faire exclure. Ces pressions exercées par les lobbies qui agissent dans les coulisses de l'ULB doivent être dénoncées. Il est très grave de constater qu'aujourd'hui la question de savoir si un chercheur peut ou pas affirmer qu'Israël est «un état raciste, ségrégationniste et colonial», se pose. Il est d'autant plus choquant de constater que les autorités académiques ne réagissent pas face à cette lettre diffamante de Sonowski.
Suite à ces attaques, S. Chichah rédigera un article intitulé «J'accuse» dans lequel il écrit: «J'accuse les principales organisations dites "communautaires juives" de Belgique que sont le CCOJB, le CCLJ et l'UEJB de terrorisme intellectuel au service de la propagande sioniste. Par ailleurs, en amalgamant solidarité (légitime!) avec les Juifs et solidarité avec un Etat raciste, ségrégationniste et colonial, elles portent une écrasante responsabilité morale dans la confusion qui conduit certains à confondre antisionisme et antisémitisme»(14). Nouria Ouali, sociologue à l'ULB, écrira en soutien à Mr Chichah: «Les membres de la communauté universitaire attachés aux principes d’égalité et de libre examen devraient réagir clairement pour dénoncer de tels dérapages, pressions et accusations non fondées dans le but de museler les débats».
La deuxième carte blanche concernant l'affaire publiée par Le Soir est signée Jacques Englebert. L'athée Englebert a le mérite de remettre l'Église au milieu du village: «[...]il y a des sujets qu'il est difficile d'aborder. La manifestation de ce lundi à l'ULB en atteste». Et d'ajouter: «L'Holocauste ne peut pas être le sacré intouchable du monde laïc occidental»(15).
Retour à la conférence: comment cette tension autour de la critique d'Israël s'est-elle traduite concrètement, au-delà des cris de protestation, des mises en scène de fausses sorties exaspérées (dont a abusé Maurice Sosnowski) et autres théâtralisations? Selon Alterechos, le journaliste de l'agence Parlemento, Mehmet Koksal, a été victime, à la sortie de l'auditoire, d'agents en civil du «service de sécurité de la communauté juive» (BESC) . "Un des agents a forcé, sous la contrainte, le journaliste professionnel a effacer une partie de ses images en lui confisquant sa carte de presse et en le bousculant à plusieurs reprises. Plusieurs agents ont également menacé de mort Nordine Saïdi (Egalité), menacé et insulté de “fils de pute” Manuel Abramowicz (Résistances.be) voulant s’interposer. Après l’effacement des images litigieuses, le calme est revenu et la foule s’est dispersée"(16). Cette altercation a-t-elle poussé Mehmet Koksal à publier ensuite un article malhonnête? En effet, Koksal écrit dans son compte-rendu sur le site Parlemento: «Précisant qu’il “rêve de débattre avec l’extrême droite” et “d’inviter Filip Dewinter à prendre le thé” chez lui, le chercheur de l’ULB a précisé qu’il ne pouvait pas donner son opinion sur le négationnisme parce que la loi l’interdisait»(17). A nouveau, suite aux mêmes décontextualisations et à la même mauvaise foi que celle de Teitelbaum, Demelenne, l'UEJB, l'EUJS et le CCLJ, Koksal sous-entend que M. Chichah est négationniste et qu'il légitime le discours de l'extrême-droite. Or, les propos précis de Souhail Chichah sont les suivants: «Moi, la question du négationnisme, elle ne m'intéresse pas. D'ailleurs, je n'ai pas d'avis puisqu'il est interdit d'avoir un avis dessus donc en tant que légaliste, je m'en tiens à la vérité officielle». Par la suite, à plusieurs reprises, S. Chichah évoquera l'extermination et la déportation des juifs par les nazis. Preuve qu'il ne nie ni ne minimise le génocide des juifs pendant la deuxième guerre mondiale. Sur le négationnisme, il précisera qu'il le définit comme «la négation de l'existence des chambres à gaz» (ce qui correspond à la définition donnée par le Petit Robert 2011: «Position idéologique consistant à nier l'existence des chambres à gaz utilisées par les nazis») et comme cité plus haut, il ne se prononce pas sur la question car la question ne l'intéresse pas et qu'il condamne par principe les lois mémorielles au même titre que toute vérité imposée par l’État.
Plus globalement, est-il vraiment important de discuter de l'existence ou non des chambres à gaz? La réponse à cette interrogation ne change rien à la finalité horrible du génocide juif et aux six millions de morts qu'il a engendré. Lorsqu'on discute de la peine de mort, on ne discute pas de savoir si c'est mieux par intraveineuse ou par décharges électriques!
En définitive, Souhail Chichah n'a tenu aucun propos antisémite, n'est pas négationniste mais antisioniste. Et il a le droit, suivant le principe de la liberté d'expression, de l'être et de le dire! Cette campagne de désinformation concernant ses propos, tenus le 20 septembre à l'ULB, est donc diffamante et calomnieuse. Quant à la campagne de dénigrement réalisée par le CCOJB afin d'obtenir son renvoi de l'université, elle est extrêmement inquiétante. Elle est d'autant plus inquiétante qu'elle paraît normale. En effet, qui en parle dans les médias? Qui s'insurge? Ces pressions sont-elles logiques?
Contrairement à l'éviction potentielle de S. Chichah, la campagne de décrédibilisation du travail journalistique d'Olivier Mukuna menée par les Demelenne et consorts, qui veulent à tout prix le faire passer pour un «journaliste médiocre, antisémite et porte-parole de Dieudonné en Belgique» a déjà été dénoncée. Il n'empêche qu'il est nécessaire de la pointer du doigt à nouveau car elle est révélatrice des travers du système médiatique actuel.
In fine, voilà la véritable question que soulevait déjà la censure médiatique de Dieudonné, suite à son sketch sur France 3 (2003): est-il permis de critiquer Israël aujourd'hui? A plus forte raison, si l'on se remémore la citation emblématique du libre examen de Poincaré: «La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n'est aux faits eux-mêmes, parce que, pour elle, se soumettre, ce serait cesser d'être». L'ULB devra-t-elle se soumettre à la passion sioniste à travers le renvoi de M. Chichah? A suivre ...
Aurore Van Opstal
01.10.10
Notes :
1.Bande annonce du film : http://www.youtube.com/watch?v=XuyWQLF1q00&feature=youtu.be
2.La page du communiqué (http://www.ulb.ac.be//students/librex/communique_dieudo.jpg) n'est plus disponible mais il est possible d'en lire l'intégralité à l'adresse suivante : http://www.discriminator.be/?p=2157
3.Voir à ce propos, la carte blanche de PICCININ Pierre parue dans l'Echo et La Libre, disponible à l'adresse suivante : http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/581063/qu-est-il-en-train-d-arriver-a-l-ulb.html
4.L'affiche du Librex annonçant le débat : http://librex.ulb.ac.be/clibertedexpression2.html
5.Bande annonce du film : http://www.youtube.com/watch?v=XuyWQLF1q00&feature=youtu.be
6.TEITELBAUM, Viviane, « Monsieur le vice-recteur, ils ont la haine, mais vous, vous êtes coupable », mardi 21 septembre 2010. Site Web du Centre Communautaire Laïc Juif.
7.http://sidimedia.blip.tv/
8.DEMELENNE, Claude, « Propagande pro-Dieudonné à l'ULB, le grand silence de la gauche » publié sur le blog de TEITELBAUM V., le jeudi 23 septembre.
9.« Les étudiants juifs dénoncent la tribune donnée par l’Université Libre de Bruxelles à Dieudonné » publié le 23 septembre 2010 : http://fr.ejpress.org/article/nouvelles/europe_de_l%E2%80%99ouest_/38310
10.http://www.youtube.com/watch?v=o4Ee0xjFZiI
11.« Dérives antisémites au sein de l’Université libre de Bruxelles » publié le 23 septembre 2010 : http://www.partipopulaire.be/pp/
12.GUTIERREZ,Ricardo (2010, 23 septembre), « L’ULB accusée de pétrir la haine du Juif » publié dans Le Soir, p.14
L'article est disponible à l'adresse suivante : http://archives.lesoir.be/l-ulb-accusee-de-petrir-la-haine-du-juif-debat_t-20100923-012HR8.html?query=dieudonn%E9&firstHit=0&by=10&sort=datedesc&when=-1&queryor=dieudonn%E9&pos=0&all=1034&nav=1
13.SOSNOWSKI, Maurice, « On a laissé la haine du juif se développer au sein de l'ULB », carte blanche publiée dans Le Soir, le 23 septembre 2010, p.15
14.http://bougnoulosophe.blogspot.com/2010/09/le-jaccuse-de-souhail-chichah.html
15.ENGLEBERT, Jacques, « On a le droit de dire ce que l'autre ne veut pas entendre », carte blanche publiée dans Le Soir, le 23 septembre 2010, p. 15
16.http://www.alterechos.be/?p=breves&d=i&c=a&art_id=20590&listby=day&art_date=2010_09_22
17.KOKSAL, Mehmet, « Débat sur Dieudonné, liberté d’expression et antisémitisme à l’ULB », mardi 21 septembre 2010. Site Web Parlemento, l'agence de presse des minorités.
Source: alterinfo
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