Pour la première fois, samedi 12 décembre, un dirigeant du Hezbollah, par ailleurs député au parlement libanais, notre frère Ali Fayad, a pu s’exprimer publiquement en France à l’occasion d’une conférence sur la situation au Moyen Orient, une année après la terrible agression israélienne contre le peuple palestinien, organisée par le Mouvement des Indigènes de la République. L’évènement est d’autant plus important que cette conférence s’est déroulée dans l’enceinte d’un des lieux les plus prestigieux de la culture française, la Sorbonne, à quelques mètres du Panthéon où reposent pour l’éternité des personnalités comme Jean Moulin, qui, à l’instar des martyrs du Hezbollah, ont résisté contre l’oppression et pour la liberté.
Ont pris également la parole Alima Boumedienne, sénatrice (Vert), Nadine Rosa Rosso, initiatrice de l’appel pour le retrait du Hamas de la liste européenne des organisations terroristes, Richard Labévière, rédacteur en chef de la revue "Défense", Walid Charara, politologue libanais, Houria Bouteldja, porte parole du MIR, ainsi que Youssef Boussoumah du MIR également.
Comme on pouvait le prévoir, quelques jeunes trublions de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) ont tenté de perturber la conférence, provoquant quelques remous légitimes dans une salle qui souhaitait pouvoir écouter tranquillement les intervenants. Préparé à une telle éventualité, notre service d’ordre est intervenu rapidement pour conduire pacifiquement les perturbateurs vers la sortie, permettant à d’autres membres de l’UEJF qui n’avaient pas tenté de semer le trouble d’assister à la conférence.
L’annonce d’un dépôt de plainte contre le MIR et... la Sorbonne, rendu public par un communiqué de l’UEJF qui prétend que dix de ses étudiants « ont été insultés et agressés physiquement » ne nous étonne guère de la part d’une organisation alignée sur la politique raciste de l’Etat colonial d’Israël. Il est évident que ce n’est pas notre mouvement que l’UEJF cherche à impressionner. Son objectif est bien plus large : il s’agit de contraindre l’administration de la Sorbonne et les autres universités françaises, à refuser d’accueillir à l’avenir toute initiative qui n’aurait pas le cachet « Certifié conforme aux normes du Mossad ». Au-delà, ce type de pressions s’inscrit dans la politique de terrorisme intellectuel menée par les agences sionistes dans le but de dissuader toutes sortes de critiques contre l’Etat d’Israël, y compris les plus modérées.
Pour notre part, nous remercions la présidence de la Sorbonne et son administration pour nous avoir prêté un de ses amphis et ne pas avoir cédé aux multiples pressions qui exigeaient l’annulation arbitraire de notre conférence. Nous dénonçons la mise en cause personnelle et les menaces formulées par les sites sionistes contre l’une des responsables administratives de l’Université qui a veillé, dans le stricte cadre de son devoir professionnel à ce que la conférence puisse se tenir sans problème, .
Enfin, nous tenons à remercier une fois de plus notre ami Jean Salem, philosophe et professeur à la Sorbonne, qui a co-organisé avec nous cette initiative.
Vive les résistances palestinienne et libanaise contre l’occupation sioniste !
Le Secrétariat exécutif du MIR
Paris, le 13.12.09
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