lundi 12 juillet 2010

La trappe à souris... et nous.


Un jour qu'une souris regardait à travers un trou dans un mur, elle vit un paysan et sa femme en train de déballer un paquet.
Encore à se demander quelle nourriture il pouvait bien contenir, quelle ne fut pas sa surprise de découvrir qu'il s'agissait d'une trappe à souris!?

Fuyant vers l'arrière de la ferme, la souris criait de tous côtés: "Il y a une trappe à souris dans la maison... une trappe à souris dans la maison!"...

Le poulet leva la tête, se gratta et dit: "Excusez-moi Madame Souris, je me rends bien compte que c'est une grande inquiétude pour vous, mais cela ne me regarde pas. Que voulez-vous que j'en fasse?"

La souris se tourna alors vers le cochon. "Oh, je suis désolé Madame Souris, la seule chose que je peux faire pour vous est de prier. Soyez assurée que je vous porte dans mes prières".

La souris se tourna enfin vers le bœuf. De sa grosse voix, celui-ci se moqua de la souris: "Ohlàlà, làlààà... Madame Souris, mais c'est terrible, une trappe à souris! Héhé, mais je suis gravement en danger, n'est-ce-pas!?"

Finalement, devant tant d'indifférence, la souris comprit qu'elle devrait affronter seule cette satanée trappe.

Dans la nuit, on entendit un bruit dans la maison qui ressemblait à celui d'une trappe se refermant sur une souris. La femme du paysan se pressa d'aller voir ce qui avait été pris. Mais dans l'obscurité de la nuit, elle ne vit pas le serpent dont le bout de la queue avait été pris dans la trappe. Et le serpent se sentant prisonnier, mordit la femme du paysan.

Il fallut partir à l'hopital. La femme revint après quelques heures, mais avec une grosse fièvre. Or, comme tout le monde sait, il est fortement conseillé de faire boire à quelqu'un qui a de la fièvre, une bonne soupe au poulet. Le paysan prit donc son hachoir et coupa le cou au poulet.

Rien n'y fit et malheureusement, la fièvre puis la maladie continuèrent et beaucoup de gens vinrent auprès de la malade pour la garder et soulager le paysan. Au point que celui-ci fut obligé de tuer son cochon pour nourrir toutes les personnes venues l'aider.

Mais, finalement... la femme mourut. Le paysan dut alors abattre son boeuf pour nourrir toutes les personnes venues à l'enterrement.

Ainsi donc, la prochaine fois que vous entendrez dire qu'une de vos connaissances est aux prises avec un problème qui semble ne pas directement vous concerner, souvenez-vous de la trappe à souris.
Lorsqu'un de nos semblables est menacé, nous sommes tous en danger. Nous sommes tous solidairement impliqués dans ce voyage qui s'appelle: la vie.

Aussi, ayons l'oeil ouvert sur nos proches et faisons un effort pour nous encourager et nous soutenir mutuellement...

12.07.10

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