vendredi 6 novembre 2009

Trop souvent oubliés: les Palestiniens d'Israël

Les citoyens Palestiniens d’Israël : Quelle place ? Quel avenir ?

Conférence coorganisée par le Cercle des étudiants arabo-européens de l’ULB,
Dor Hashalom et l’UPJB.
Conférence en anglais avec traduction simultanée

MARDI 10 NOVEMBRE À 19H30
ULB - Campus du Solbosch - Auditoire H2.215
1050 Ixelles

Avec:
Jaffar Farah, directeur du Centre Mossawa pour la défense des Droits des Arabes d’Israël
Daniel Monterrescu, sociologue
Shuli Dichter, militant israélien pour l’égalité des Droits entre Juifs et Arabes en Israël
Modérateur : Baudouin Loos, journaliste au Soir
PAF : 3 € (2 € pour les membres, étudiants et chômeurs)

S’il est vrai que le règlement global de la question palestinienne, débouchant sur l’avènement d’un État indépendant aux côtés de l’État d’Israël, constitue la condition sine qua non pour que celui-ci puisse enfin pleinement s’intégrer à son environnement géopolitique et connaître une paix durable à ses frontières, celles d’avant juin 1967 s’entend, cette condition risque fort de n’être pas suffisante pour qu’il accède aussi à la paix intérieure, la paix civile. Nous sommes en effet convaincus que pour atteindre cet objectif, Israël devra impérativement parvenir à un règlement juste de sa propre question arabe. Pour autant qu’il admette, avant qu’elle ne s’impose brutalement à lui, qu’il connaît effectivement une question arabe, ce qui est loin d’être acquis.
C’est précisément en raison de son refus de l’admettre jusqu’à présent, que ce pourtant indispensable règlement israélo-israélien risque de s’avérer bien plus difficile et douloureux encore que le règlement du contentieux israélo-palestinien ; ce qui n’est pas peu dire mais n’en semble pas moins aller de soi dans la mesure où il implique une remise en question de la nature essentiellement ethnocentriste d’Israël.
On est cependant en droit de se demander si Israël ne rêverait pas de résoudre à terme sa propre question palestinienne par un échange pur et simple ? Une partie de la Galilée du nord avec ses habitants arabes enfin regroupés contre une partie de la Cisjordanie avec ses implantations juives ?
Cette menace a encore pris plus de corps avec l’arrivée au pouvoir, suite aux élections législatives du 10 février dernier, du gouvernement Netanyahou-Barak-Lieberman. Ce dernier, Avigdor Lieberman, leader du parti Israel Beitenou (Israël notre Maison) a en effet axé toute sa campagne électorale sur le thème de cet échange, avec le succès que l’on sait.
C’est pour cette raison et aussi pour sensibiliser l’opinion publique à la situation de la population palestino- israélienne que nous avons élaboré ce projet de conférence-débat.

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